samedi 29 août 2015

Sexisme et racisme incolores

Il arrive que le racisme ou le sexisme (voire les deux à la fois si vous avez la malchance d'y correspondre !) bref l'exclusion pour des raisons parfois mal définies (trop intello, trop quelque chose qu'il ne faut pas... ou rien du tout, car il faut bien qu'il y en ait d'exclus, des "out" si on veut avoir la satisfaction d'être "in", forcément!) que l'exclusion donc soit perçue sans être aperçue, ce sont des "perceptions sans aperceptions" (Leibniz) ou ce que Freud a baptisé l'inconscient. Mais il arrive aussi (tout le temps;même) que le mal être justement relié à la situation floue soit d'autant plus prégnant qu'il est inenditifé quant à ses causes réelles... On pense toujours malgré soi, ou pire, on ne pense pas mais on ressent un vague sentiment de culpabilité, "qu'est-ce que j'ai qui fait que... ?" et au bout du compte, de dépendance vis à vis de ceux qui précisément vous excluent : ceux-là seuls se mettent à exister pour vous, en pochoir, et ceci même si vous êtes connu, apprécié, voire charismatique : les seuls dont vous briguez les suffrages sont précisément ceux qui vous les refusent sans que vous ne sachiez pourquoi. Cette interrogation sous jacente et souvent non perçue vous mine à bas bruit sans que vous n'en sachiez rien. 

C'est le but, "leur" but, conscient ou pas tout à fait. La caste, le groupe, l'univers fermé auquel vous ne pouvez accéder, si misérable soit-il, voire dérisoire par rapport au vôtre, devient une quasi obsession sans que vous ne le sachiez. Tout peut parfaitement se passer SANS LA MOINDRE VIOLENCE, et c'est même toujours le cas, juste par des postures, des gestes anodins, des attitudes, des silences aussi (c'est le plus important). Du coup, vous vous mettez à "aller mal" sans savoir pourquoi, à vous énerver, à agir comme si étiez devenue dépendante d'une sorte de drogue.... Jusqu'au moment où vous poussez (?) un peu les choses jusqu'au bout et recevez le cinglage que plus ou moins consciemment vous attendiez... (et redoutiez ? pas forcément car il a le mérite de mettre les choses au clair enfin..) Là, enfin, vous redevenez "vous-même". Le premier jour vous vous sentez un peu bizarre : il vous manque comme dirait Leiris à la mort de sa femme, un emmerdement. Or les emmerdements sont ce qui finalement vous occupe le plus : les gens emmerdants sont ceux que l'on n'oublie jamais (peut-être est-ce leur but ? Peut-être sont-ce des gens qui n'ont jamais vraiment compté et qui ne s'en relèvent pas? et qui ne pouvant briguer totalement l'amour ou l'amitié -ou le croyant- ont opté pour la haine?) 

Puis petit à petit, assez vite, vous vous sentez soudain mieux : plus de stress sans raison (du moins le croyiez-vous) plus d'angoisses floues (idem, sans raison), la vie reprend ses couleurs, la campagne est belle, marcher est un plaisir sans mélange, les animaux aussi etc...  

En fait c'est cette structure qui fait le lit de la perversion, de l'exclusion et dans certains cas du racisme: il ne s'agit pas d'un individu (quoiqu'il peut se faire qu'un seul transforme un groupe harmonieux sans que personne ne s'en aperçoive sur le coup en sac de nœuds, souvent pour y prendre le "pouvoir" si minime soit-il) mais d'un canevas tissé à plusieurs dans lequel les couleurs doivent impérativement s'opposer pour l'esthétique, et le noir (ou le blanc, la couleur terne) c'est vous et quelques autres "out", qui font ainsi ressortir l'éclatant des "in". Le snobisme ? Oui il participe de cette structure, mais il peut s'exercer partout et dans tous les "sens" : dans des milieux ouvriers, marginaux, défavorisés, on a exactement la même structure et parfois pire encore (car il s'agit alors plus ou moins de se venger de sa propre exclusion d'autres milieux, surtout si la victime désignée est supposée y appartenir de plain droit.) Cela explique dans les villages le cloisonnement des castes, qui ici semble non pas justifié mais expliqué par le fait que sortir de son pré carré vous expose à ces aléas.... même si au départ vous semblez accepté voire même recherché ou flagorné (!) 

Vient parfois (pas forcément) un moment où un individu, un seul, blessé dans son amour propre, se sentira humilié et ramera de telle sorte que ce soit vous qui le soyez. Je comprends à présent pourquoi certaines de mes ami/es refusent de sortir surtout seules. La caste :il n'y a rien ici pour les recevoir à l'aise et se mêler au "peuple" ignorant, sous peine de se voir (comme moi) exclue et moquée, il n'en est évidemment pas question. Un peu d'amertume tout de même... et une grande libération. La rupture même d'amitiés "occasionnelles" seulement peut être libératrice.. Note : ce sont une fois de plus les femmes qui en font les frais : des réflexions sur leur physique parfois limite obscènes, sur leur allure, leur éventuellement dipsomanie -mais rien n'est dit sur les hommes pochtrons- sont le signe, les prémisses et le révélat de cette exclusion. Et demeurer sans rien dire est être complice... et dire est peut-être s'exposer aux mêmes dès qu'on aura le dos tourné. Un détail : âge des "réflecteurs" : 20 ? 30 ans ; âge des "réfléchies" moquées parfois cruellement: 50 ? 60 ans    

L'antisémitisme gentil

"Vous avez de la chance, ça ne se voit pas trop chez votre fils!"

L'antisémitisme revêt parfois des formes touchantes voire gentilles, surtout lorsqu'il s'associe, ce qui est souvent le cas, au machisme  le plus pur (!) Le mélange peut être désopilant.. Enfin, voire.. Ainsi celui qui vous écrit (à la suite de ses propos antisémites odieux, après que vous lui avez envoyé votre photo avec la magen David en sautoir ) : "ah, que j'aimerais être à la place de ce mini bouclier !" Les hommes, toutes castes, toutes religions, tout âge même ! et toutes cultures concondues, euh, confondues, on leur parle Shoah, ils vous répondent cul..

Ou mieux, l'un (qui m'a inspiré la gueulante sur l'antisémitisme, voir lien) m'envoie une conférence sur [...] qui l'a passionné, d'un certain, mettons Dreyfus, un historien pointu... lequel lui a écrit quelques lignes de remerciements pour sa "collaboration", zut, ça m'est venu tout seul. (Il a probablement dû lui faire passer quelques notes sur le sujet, mais version Cévennes et l'autre ne pouvait sans doute moins.) Et de m'appeler illico pour me demander si j'ai bien lu, et la note de remerciement, et le nom du scripteur, ajoutant savoureusement "d'ailleurs je pense (!) qu'il est peut être... juif, (!) du reste il ne s'en cache pas." (!) 


Cette fois, on fait dans la délicatesse, on n'ose même pas écrire ou prononcer le mot terrible et honteux (juif), on pondère, on édulcore (!) : il est "peut-être" euh.. -à peine articulé comme s'il s'agissait d'une obscénité- juif (nobody is perfect) mais "il ne s'en cache pas", (!) il assume, c'est un brave, donc je peux le dire, tu n'as rien à me reprocher... mais par précaution, avec les énervées comme toi, je mets "je pense" et "peut-être", ça passera mieux, on sait jamais. Fier comme une oie qui a trouvé un couteau que le nommé Dreyfus lui ai écrit ses remerciements qu'il m'a aussitôt envoyés. Qu'on se le dise! Antisémite, moi ! Mais je suis même allé à la conférence d'un certain Dreyfus, oui, Dreyfus, alors.. Même qu'il m'a remercié pour ma recherche sur [...] alors !! Ça t'en bouche un coin, non?" (!)

Même histoire avec un autre ami qui vint un jour tout excité (et ce n'était pas le genre!) me voir pour m'annoncer... un scoop : "il y a à présent à la Mairie de [..] un tout nouveau ... euh administratif, chargé de la culture, je l'ai vu hier.. un homme pas d'ici, enfin je pense. Il s'appelle.. -voix baissée- enfin je crois.. Bendavid ou un nom comme ça.. euh.. je me demande même s'il n'est pas un peu.. enfin je ne sais pas trop.. peut-être.. j.. juif ? ne trouvez vous pas? Il a l'air bi.. bien.." Il en bégayait d'émotion. Lui aussi avait voulu me ménager : "un peu" (seulement !) juif, pas totalement tout de même.. attaché à la culture de [...] ça ne se peut..

Et cette idiote de compétition qui, voulant me faire plaisir, un jour qu'elle était en verve d'amabilité, m'a dit gentiment : "vous avez de la chance, ça ne se voit pas trop chez votre fils".. (!!!!) 

Le dossier antisémitisme, dont "lettre ouverte à un notable de province"
http://pagetournee.blogspot.fr/2015/07/lettres-ouvertes-un-notable-de-province.html

Lettre ouverte à marisol Touraine et autres responsables

28/08/2015
Hélène Larrivé
Madame Marisol Touraine, Monsieur le Ministre de l'Intérieur, lettre ouverte. Objet  : la violence contre les femmes dans le midi
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Depuis que je vis dans le Midi, à Anduze puis à Saint Ambroix, deux petites villes des Cévennes (quatorze ans mis bout à bout avec un an d'interruption récemment à Paris) j'ai subi six actes de violence toutes le la part d'hommes.

1 De la part d'un responsable de la Croix Rouge, médecin. (Coup au visage, une dent cassée.) http://aujourlejour2.blogspot.fr/2012/12/totophe-le-social-ca-paie-bien.html Sanction : rien. (Voir l'affaire "Totophe" lien.)

2 D'un escroc homo bien sous tout rapport. Pas de blessures, par chance, aucune voiture n'est passée lorsqu'il m'a projetée avec une extrême violence sur la chaussée et je n'ai pas heurté de pilier de trottoir. Sanction : moi même (!) Sans commentaires.

3 D'un immigré ouvrier maçon, un coup au visage (qui parait-il ne m'était pas destiné mais à un autre dont il était jaloux, -je me suis interposée.-) Cela suivait néanmoins un harcèlement de plusieurs semaines, stations devant ma maison, menaces, bris d'une porte, d'une chaudière etc.. (Un bridge à refaire.) Sanction : prison ferme, six mois, mais grâce à la compression de peines (il avait récidivé) rien. Moralité, si vous agressez une femme, dans la foulée agressez en une autre et ça ne vous coûtera pas plus cher. http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/11/viol-harcelement-un-homme-se-fait.html

4 D'un homme (drogué) sur le quel je ne veux rien dire, menaces et harcèlement, siège de ma maison, cocktail Molotov disait-il etc.. (Pas de blessures mais une peur constante.) Sanction : rien. Au contraire, menace de la part du père. (Le jeune homme ayant récidivé plusieurs fois sans que rien ne se passât bien qu'il fût condamné à de la prison ferme (!) il finit par se faire "avoir" lui-même le jour où il est tombé sur plus fort et plus déterminé que lui -en principe il n'agressait que les femmes mais cette fois là, plusieurs jeunes hommes se sont interposés... et cela finit très mal pour lui.)

5 De la part d'un "ami" maçon ou qui se disait tel. (Coup à la tête et un KO.) Sanction, rien (ou peut-être une interdiction de m'approcher ?) (http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html )

6 Ce coup de feu. Inidentifié. Sanction, rien, forcément.  http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html

Donc 1,3 tous les trois ans
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En comparaison, à  Paris, (où j'ai vécu 30 ans), j'en ai subi deux "seulement" :

1 D'inconnus dans le métro à Montparnasse (sans gravité, des gens se sont interposés, juste des traces autour du cou.)

2 D'un voleur de carte bancaire, à Montparnasse toujours! Sans gravité (il m'a projetée au sol mais sur une surface plane, sans piliers de trottoir, et, sportive à l'époque, j'ai su tomber-rouler sans me blesser).

Donc une tous les quinze ans.

=> le Midi est donc plus de cinq fois plus dangereux pour les femmes que Paris.
Je ne compte évidemment pas les insultes et menaces sauf dans le cas numéro quatre car elles provenaient d'un délinquant confirmé déjà multi récidiviste et condamné.
Madame la Ministre, Monsieur le chef de la police, Messieurs les gendarmes, nous savons tous que (pour ces derniers) votre travail est de plus en plus difficile, il n'est que de voir la proportion de suicides dans votre profession et ceci n'est pas une critique envers vous mais cette violence dont vous êtes en fait les premières victimes et qui touche les deux extrêmes, à l'opposé, les faibles, les enfants, les malades, les vieux, les femmes, les non délinquants surtout (car le fait d'être délinquant protège!) ne semble pas également traitée selon que l'on se trouve dans une ville, du moins Paris, et dans une zone reculée laissée plus ou moins à l'abandon (ce qui explique qu'elle s'y accroît à la mesure de l'impunité dont les délinquants sont ou se croient à peu près certains.) Et ceci est aussi une lettre ouverte au Ministre de l'Intérieur entre autres....
Hélène Larrivé

Liens
L'affaire "Totophe"





Le dossier "la violence en herbe"
http://pagetournee.blogspot.fr/2015/08/dossier-la-violence-en-herbe.html

jeudi 27 août 2015

La violence en herbe, le machisme et la médecine d'urgence















Une balle "perdue" et reçue (par moi) dans un village tranquille. Rien de grave, c'est juste le principe.. et la continuation de la "chose" en mieux si rien n'est fait. http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/une-balle-perdue-en-tout-cas-pour-moi.html
Analyse de la "violence en herbe", lettre ouverte aux élus et aux gendarmes.
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/la-violence-en-herbe-premisses-de-la.html
Un village, son charme et ses aléas, les rapports complexes entre délinquants (petits) indics et policiers ou gendarmes.. et le machisme sous jacent omniprésent. Certains mecs ne voient pas le honte que représente le fait de cogner sur une femme, y compris enceinte (cas du "héros"); Et pourquoi pas ? je vais me gêner, tiens!!
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/flics-indics-un-melange-detonnant.html
Les pervers ou assimilés sont de braves gens, et un peut en cacher un autre, le machisme ordinaire (lien précédent).. et le refus de me recevoir en urgence par les médecins du cabinet de groupe du village parce qu'ils "ne faisaient pas les urgences" sauf pour leurs patients, pardon, clients, dont je ne suis pas.
http://femmesavenir.blogspot.fr/2014/12/mpn-ou-assimiles-parmi-nous-au.html
Visite chez le médecin après la balle cette fois, (moins grave malgré les apparences que l'agression précédente car elle n'était pas ciblée, a eu lieu en public ou presque, et que j'ai été immédiatement prise en charge par les riverain/es, un élu, les pompiers, les gendarmes etc... et surtout que le coup se voyait clairement -l'autre asséné par un pro, n'avait presque pas laissé de marques-) un parcours du combattant, (voir lien précédent), mais qui en valait la peine. "Vous ne prenez rien ? Vraiment rien?" un médecin tout chagriné que je ne prenne "rien", cela en dit long hélas. http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/knock-pas-mort.html
Mon père, cet inconnu. Les "vieux" et la sur médicamentation par des médecins au plus grand profit des labos, qui souvent les détruit sans que l'on ne s'en rende compte. Tel mon père à la fin de sa vie, devenu étrange.. paillard, parfois limite grossier (!!!) => ce n'était plus mon père, mais mon père plus le Stilnox, dont il n'avait même pas besoin (qui de fait a causé mon agressivité et finalement notre quasi rupture).. Je n'ai compris qu'après. Grâce à la toile.
http://monpere.blogspot.fr/
Le poids des maux, le choc des labos. Les médicaments dangereux tout de même en vente, blog sur la médecine, les labos etc...
http://ecologine.blogspot.fr
Article associé (sur la médecine) : souvent on meurt guéri; la question des spécialistes très pointus certes mais qui parfois ne voient que leur "truc" et laissent passer des pathologies gravissimes concernant un autre organe. En ce cas, on meurt "guéri". Le cas du Médiator (la malade dont il est question en est une victime).
http://pagetournee.blogspot.com/2015/08/souvent-on-meurt-gueri.html


mardi 25 août 2015

Souvent on meurt guéri

Le problème de la médecine actuelle est que, lorsqu'un/e quidam/e va mal (surtout gravement) il consulte souvent (dans le meilleur des cas) un spécialiste pointu du truc auquel l'envoie son médecin, (mais il arrive que parfois celui-ci n'en voie pas l'utilité et continue à lui donner de l'aspirine et d'autres médicaments calmants assaisonnés, anti inflamatoires etc..  de quelques conseils lénifiants).  Mettons que le quidam/e soit envoyé/e au bout de x consultations vaines vers un ponte, un chirurgien par exemple... pour un rétrécissement du canal lombaire supposé....  Celui-ci va alors s'acquitter au mieux du ramonage difficile, il y a une sacrée plomberie tout de même : opération lourde, 7 heures, il a tout bien gratté nickel. 

Mais voilà. Rien de changé pourtant (le quidam/e ne peut plus marcher sans douleurs insupportables... puis plus du tout). "Attendez un peu, ça peut être long". Un an ou plus (!) Toujours rien de changé ou en pire. Le Ponte plombier aurait-il raté une vertèbre ? Scanner, tout est parfait, c'est un as, pas de problèmes. Tout ceci au cours de x consultations, y compris à d'autres spécialistes des vertèbres, (plus spécialistes tu meurs), qui confirment : RAS, tout va bien. Sauf que le quidam/e contrariant, en chaise roulante, quasi immobilisé depuis un an, est en train de crever. 

Il a fallu une généraliste de village pour, soit comprendre, soit comprendre qu'elle (ni personne parmi les cadors consultés auparavant) n'avait compris et, comme du coup s'était une urgence (!) l'envoyer au CHU le plus proche (mais pas tout proche, si tout ceci se passe dans la brousse) : euréka ! ça ne venait pas du dos (peut-être même que ça n'avait jamais été le cas, ce qui signifie alors que le quidam/e aurait subi sept heures d'intervention pour des prunes?) mais des artères. Débouchage d'icelles. Huit heures d'intervention. Deux fois de suite car la première a foiré. Et même ensuite, un troisième petit coup, car l'aorte pulmonaire s'y était mise à son tour). Une chance, le cœur, abîmé par le Médiator, résiste. [Question : est-ce aussi celui-ci qui a abîmé les artères? Réponse du quidam/e : "Il parait que cela n'avait rien à voir".. (il avait fumé autrefois.) ] Tout va donc bien coté artères. (Mais les spécialistes des artères n'ont pas pensé que le diabète etc.. etc..) Voilà comment on peut mourir guéri.

Il va falloir ensuite se décider à changer les valvules, forcément, dix ans de Médiator (prescrit par le généraliste), ça laisse de traces. Le quidam/e : "Ils sont forts tout de même! Ils parviennent à réparer avec un tel brio"... (note de moi : ce qu'ils avaient probablement bousillé.)

Question : y a-t-il un lien entre

lundi 17 août 2015

Le pôle à poil blues

Le pôle emploi, ils m'ont viré, 

De gros musclés sans muselière,
De me colleter par le derrière,
(Au pied Médor,)
Et dehors de me jeter! 
Droit dans les ronces.. 
Qui m' piquent encore..


J'avais pas répondu, oh le damné,
A n'annonce qu' m'avaient pas envoyée.
Le chômeur, c'est très rétif,
Dur à manier et agressif!
Il faut savoir être incisif :

"Vous z'en foutez, Vous z'en foutez,
Vous laissez aller, aller à l'eau
Allô allô.. au.. vin plutôt,
Un resquilleur, un acharné,
Dehors ! Ksss Au pied Médor !
Sinon c'est toi qui sera lui,
Bon chien, as-tu compris ? 
CAR LE PÔLE EMPLOI 
CRÉE DES EMPLOIS."

J'ressors à plat ; pour oublier,
Me bourre la gueule avec tarpé..
Et recommence à me la bourrer,
Pour oublier que je me la suis bourrée,
Et ça balance… loin de ces prés..


Le pôle emploi, 
C'est peut-être pour toi? 
(montrer un baraqué.)
Mais le pôle emploi, 
C'est pas pour moi!
Le pôle emploi, 
C'est pas pour toi!
(montrer quelqu'un)
Le pôle emploi, 
C'est ..
Pour le pôle emploi,
------------------

Le pôle des emplois, c'est spécial, 
Ça prolifie quand yen'a pas..
Pas de boulot pour moi,
Pas de boulot pour toi 
Pas de boulot pour toi 
Pas de boulot pour toi.


Le pôle en poix, c'est original,
C'est pas du tout comme les rats,
Ça s'reproduit 
Sur le rata... QUAND Y'EN A PAS.
QUAND Y'EN A PAS.
QUAND Y'EN A PAS.
QUAND Y'EN A PAS.


Le pôle emploi,
Ça bouffe du vide 
Et ça vous évide, 
Comme les pruneaux.
C'est leur boulot.
De nous broyer, nous faire bouillir,
Et en gelée, pour tout finir,
Nous mettre en pot.. et nous compter,
C'est plus pratique,
Pour les statistiques

Car des "comme moi",
"Qui comptent pas", 
Faut les compter, c'est politique,
Pour les sous traire, mathématique,
Des bêtes à traire,
Et savoir où on va.


Des damnés, des sauvages,
On m’dit qu'il en faut pas, 
Mais sans moi, sans toi, sans toi,
Ceux qui nous jettent en paquet, 
Au chômage aussi il’seraient 
Et jetés ! Et jetés ! Et jetés !
Et jetés !

Tout est médoc et tout, poison,
Tout dépend la dose et la prescription,
De "comme moi", un peu, c'est parfait, 
Ça fait tourner la boutique,
Peur à ceux q‘revendiquent,
Mais trop, c'est cata, 
Du thym dans le rata
Moisi, pour le faire passer..
Une potion, une potion..

Le pôle emploi, 
C'est pas pour moi!
(Montrer quelqu'un)
Le pôle emploi, 
C'est pas pour toi! 
(Montrer quelqu'un)
Le pôle emploi, 
C'est pas pour toi! 
(Montrer quelqu'un)
Alors le pôle emploi
C'est pour qui, pour quoi?
LE PÔLE EMPLOI, 
C'EST POUR LE PÔLE EMPLOI!
---------------

Texte avec le refrain original de Léo

vendredi 14 août 2015

Pôle emploi blues

Un texte émouvant sur une idée de Léo, un jeune poète musicien repris par moi

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PÔLE EMPLOI BLUES
"Le pôle emploi, moi j'y vais plus,
Le pôle emploi se sont foutus de moi,
J’ai amené des t'as d'papiers,
Et ils m’ont dit qu’il en manquait,
J’suis retourné, tout photocopié,
Et quand j'les ai donnés, z'étaient pé-ri-més",

Comme les yaourts... 
Comme moi, depuis que je suis né… 
Le pôle emploi, moi j'y vais plus,
Le pôle emploi se sont foutus de moi,
Proposent un stage de coursier,
A un cul de jatte foudroyé
De topless à une prof d'anglais,
De vendeur à un muet,
De maçon à un serveur,
De coiffeur à un boulanger
De cariste à un manchot, 

(On en prend deux, bien collés, 
Et ça en fera un complet, tout prêt, ..
Et deux de moins dans les comptés..

Pour les femmes, c'est plus facile.
"J'ai un stage, soyez heureuse,
Oui. Payé. De formation..
Envié. De stripteaseuse,
Non, où ai-je la tête, de danseuse nue
Mais au Carlton, c'est très connu, 
Bien fréquenté, un tremplin très recherché..
Vous êtes éduc’ spé ?
Mais ça va à .. au poil,
Vous les éduquerez.  
 Date de préemption dépassée ?
50 ans? Ne vous déprisez pas!
Faut s'adapter, rebondir, changer de spécialité,
Y'a pas de sot métier
Faut évoluer..

"Le pôle emploi, moi j'y vais plus,
Le pôle emploi se sont foutus de moi"..
Ils me disent toujours de regarder
Dans le couloir pour m'égayer,
Les affiches, on sait jamais, 
Dur à caser, mais faut essayer,
J'suis là pour ça, mon gars..

Et quand je regarde dans la hotte,
Du père Noël, c'est périmé,
Comme les yaourts qu'on jette aux chiottes,
Pour nourrir les mange- crottes
Affamés..

J'ressors à plat ; pour oublier,
Me bourre la gueule avec tarpé..
Et recommence à me la bourrer,
Pour oublier que je me la suis bourrée,
Et ça balance… loin de ces prés..
Le pôle emploi, moi j'y vais plus,
Sont là pourquoi? pour ne pas être au chôm' !
Du coté des "pas-côtés",
Des "qui se lèvent tard" 
Des Primés périmés.

LEUR emploi, au pôle emploi, c'est moi.
Leur gagne pain, c'est de nous compter.
Comme des bergers mais à l'envers, 
Leur manque de bêtes que le loup à bouffées,
Celles qu'on peut traire, celles à sous traire..
Pour laisser les bonnes paître
Pas assez d'herbe pour les damnés..
Et rendre compte à qui contrôle 
On est des sous- traits, des raz le bol....

Les surlignés font pas exprès,
Mais c'est comme ça, 
Mon gars, tu es la courroie
Qui nous tire vers le raz...

"Le pôle emploi, moi j'y vais plus,
Le pôle emploi se sont foutus de moi"
Me convoquent à neuf heures quand le car est à dix,
Si j'y suis pas, yaka mon gars, yakar!
J'ai plus de doigts, ça ne change rien, taka.
Un massicot, des fois ça merdoie,
Sous soustrait et maladroit.

Lettre recommandé et tout le bazar,
Des fois j'ose plus ouvrir mon courrier,
J'ai trop perçu, ça ne va plus.
Trois Euros depuis Janvier indus, 
Resquilleur et grapillard !

J’ai fraudé sans faire exprès..
Comme Sarko qu'est en procès.. 
J'suis pétrifié, comme un yaourt, tourné, 
J'ai peur de ce qui me pend au nez.
De la factrice qu'est pourtant bien tournée
Du contrôleur qu'est moche à jeter.

Pas de boulot, pas de fric, pas de car...
Rien pour moi, je suis périmé,
Juste un chômeur, qu'on compte et graphique,
Mais qui compte pas, pour la musique.

Pas d'boulot, pas d'fric pas d'car...
Pas de pôle emploi, mon gars,
C’est le refrain de ma chanson,
Mais finalement pas de mouron,
Le pôle emploi, c’est pas pour moi,
Le pôle emploi, c’est pas pour toi (montrer quelqu’un)
Le pôle emploi, c’est pas pour toi (montrer quelqu’un)
Le pôle emploi, c’est pas pour toi (montrer quelqu’un)
Mais c’est pour qui alors, le pôle emploi ?
LE PÔLE EMPLOI,
C’EST POUR LE PÔLE EMPLOI !
Ça y est, j'ai compris!
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"Le pôle emploi, moi j'y vais plus,
Le pôle emploi se sont foutus de moi",
Le pôle emploi, c'est MOI qui le radie,

Les pôles-employés qui nous font tous poiler,
Les poileurs qui nous fricassent,
Les col blancs qui nous tracassent,
Se passeront de moi, poileurs poêlés,
Arroseurs arrosés, au ch'om du',
Stage obligatoire, sauf s'ils dansent nus.
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Ils ne peuvent rien pour toi,
C'est comme ça, mon gars, Taka.. faire comme moi,
Changer l'étiquette du yaourt..  
Ça en fera un TOUT FRAIS !
Le pôle emploi c'est des escrocs,

N'ont rien à donner et font les beaux, 
Ne savent rien faire sauf dire de faire,
Et je con-voque, je tamponne, je lettre-recommande,
Et je réunionne, je reçois, je félicite, je dégoise, j'amende...

Et je COMPTE (les moutons)
Pour endormir les couillons.
Le pôle emploi, c'est un thermomètre,
Les statistiques, pour nous la mettre
Au cul.. Au cul.. Au cul..

"Y en a moins, y en a plus"
Y en a moins-plus que le mois dernier,
Y en a plus-moins qu'en février
Au cul au cul au cul..
Moins de quoi ? De "comme moi",
Car des comme moi, il en faut pas.
Mais s'ils bossent c'est grâce à moi.
Si j'y vais plus ne bosseront pas.
Il faut des poêlés pour les poileurs, non pas?
Mais pas trop. Comme l'ail dans le pâté
Trop ça tourne, pas assez c'est mauvais.

La kalach, c’est radical, mais salissant,
(Ça crée des emplois pourtant,
Curés, maçons, croques morts ..)
Mieux vaut les sta-ges, c'est moins fort,
Destructeur mais doucement, provisoire,
Mais ça passe mieux dans l'écumoire,
A la télé.

"Le pôle emploi, moi j'y vais plus,
Le pôle emploi se sont foutus de moi",
Je me sens à part de ces nanas,
Qui me mettent le moral à plat,

["Mal baisées qu'ils disent, des biteux à soustraire,
Ça, ça VOUS regarde, pas moi, mes frères, 
Si vous tirer une balle dans le cul vous fait joyeux,
(C'est très difficile !) et tout fiers, tant mieux..]

Le tôle en pois, un fer à repasser rouillé en surchauffe,
Qui me fait des rayures de déporté, adieu!
Fini. Je ne vais pas me faire zébrer. Out ! Off !
LE PÔLE EMPLOI, ÇA SERT À QUOI ?
LE PÔLE EMPLOI, ÇA SERT AU PÔLE EMPLOI !
ET J'EN SUIS PAS !

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La réponse aux critiques du directeur du Pôle emploi dans Libé..
http://www.liberation.fr/societe/2013/03/22/le-directeur-de-pole-emploi-denonce-une-image-caricaturale_890554