vendredi 8 juin 2012

Le goût du pouvoir...et ses comiques conséquences..


Le pouvoir, si minime soit-il, n'est parfois pour certains qu'un tremplin social (ou économique) on le sait, mais il arrive que cela prenne des proportions extrêmes : ainsi voit-on des politiques vocatifs type Saccard (Zola, La curée) dire ouvertement à leurs proches qu'ils briguent (par exemple un mandat) uniquement pour atteindre une position sociale et financière. "Tout ce que je cherche c'est le pouvoir et le fric et une fois que je les aurai, je les écraserai tous!" Fréquent, exceptionnel ? Difficile de savoir.
 


Mais voilà, il arrive aussi qu'un/e proche en fasse état tout de même ensuite. Souci de justice? Rétorsion? Les cas diffèrent. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on l'accusera de vouloir se venger, ex l'affaire Taikedine ou Gaubert, voire Noir ce qui n'est pas forcément le cas. Un Saccard se comporte souvent de la même manière envers tous y compris ses proches qui peuvent profiter mais aussi en souffrir, cf Noir qui livre à la justice le journal intime de sa fille dépressive ("Mieux vaut perdre sa fille que les élections" qu'elle aurait dû titrer "Mieux vaut trahir sa fille que d'aller en prison"). 













               

                                                                    Hélène Gaubert

Deux femmes courageuses (lien)


La question sous jacente, lorsqu'il s'agit d'époux/ses est : comment a-t-il ou a-t-elle accepté si longtemps et n'a-t-il/elle réagi que tardivement, par exemple au moment d'une séparation et mettons de quelques bisbilles au sujet d'une indemnité compensatoire ? (Affaire Le Pen ou Taikedine.) La position d'une donneuse d'alerte ou d'un donneur d'alerte peut être affaiblie... relativement. Mais dans ces histoires de corruption qui parfois mettent en jeu des sommes énormes ou des faits encore plus glauques (affaire de Villiers, dénonciation par un de ses fils de viols par un autre, apparemment couverts par le patriarche et tout le clan de peur d'éclabousser sa carrière) si personne ne parle, c'est parce que tout le monde a peur de rétorsion, de tomber avec le dénoncé, d'être accusé de mentir ou d'être fou. (Dans l'affaire de Villiers, seule une cousine a osé témoigner pour le plaignant et elle avoue clairement avoir peur depuis. Quant à celui-ci, on a évidemment tenté de le faire passer pour "fragile" mentalement.) Saccard s'arrange toujours pour mouiller tout le monde autour de lui, soit directement (par l'argent ou quelques services), soit de fait s'il s'agit d'un époux/se. Cf l'affaire Gaubert et la menace, enregistrée par sa femme ! (si je tombe, tu tombes aussi et tu ne verras plus jamais les enfants...)




Reste tout de même que l'affaire Karachi par exemple a été éclaircie par la dénonciation de son mari par Hélène Gaubert suivie par celle de Nicola Taikedine -des dépositions en tout points analogues-. Le problème n'est donc plus ici de savoir pourquoi elles ont parlé à ce moment mais de la véracité de leurs dires. Exacts semble-t-il.
 

Mais toutes les affaires ne sont pas Karachi. Il en est partout qui en raison de leur faible importance passent sans vagues alors qu'elles pourraient facilement sortir. Les associations parfois jouent le rôle de courroie de transmission, servant soit à obtenir des subventions, soit à enrichir quelques happy few par diverses méthodes qu'il n'est pas ici utile de détailler (fausses factures, pot de vin d'entreprises etc) soit pour quelques uns à se positionner.. Il faut un créneau, l'art par exemple, la restauration de patrimoine et go! ce qui ne veut pas dire que toutes fonctionnent ainsi! Dossier bouclé, il suffit de trois quidams et voilà une assoc avec un Président. Et voilà parfois un lieu-cible en "fonction" : chantiers d'insertion, fêtes, repas, location, expo, médias extasiés et diverses prestations lucratives, avec l'accord -au cas où celui-ci ne l'est pas lui-même- d'édiles croyant parfois sincèrement stimuler un village quand c'est l'inverse -les impôts étant augmentés sans profit pour les natives et le lieu censé être ouvert, au contraire barricadé pour tous les ploucs parfois avec ses alentours; (réservé aux clients et sous peu, si personne ne réagit, officiellement accaparé avec panneaux d'interdiction..) Exit le villageois qui ne rapporte rien même si c'est avec son argent que les travaux ont été effectués.


 Le bout d'un chemin en partie restauré...

Le Midi et certaines régions pauvres aussi meurent de cela.